LA MORPHINE
Qu'est-ce que la morphine ?
La morphine est une molécule alcaloïde extraite de l’opium à l’effet antalgique (contre la douleur) très puissant, et dont l’usage abusif peut mener à une addiction (c'est cette propriété qui peut la faire passer de drogue a médicament) . Découverte en 1804 par Armand Seguin, Bernard Courtois et Charles Derosne. Le nom de ce produit provient du nom du Dieu grec du sommeil Morphée, du fait de son effet sédatif. Héroïne, mais aussi fentanyl, utilisée en bloc opératoire sont des dérivés et font partie de cette même classe. Mais F .W. Sertüme, jeune pharmacien d’Embeck à qui revient le mérite, l’a nommée Morphine. En 1831, il reçoit le prix de Montyon de l’institut de France.
La morphine fut le premier vrai antidouleur utilisé par la médecine.
La morphine fut le premier vrai antidouleur utilisé par la médecine.
La formule brute de cette molécule est C17H19NO3 et sa masse molaire est de 285.4g/mol. La morphine est donc un alcaloïde : molécule organique d’origine naturelle pouvant avoir une activité pharmacologique.
La morphine possède plusieurs caractéristiques moléculaires. On remarque d’abord deux alcools caractérisés par les groupements OH attaché à la chaîne carbonée. On constate par la suite un cycle dit aromatique avec trois doubles liaisons, formées de 6 atomes de carbones liés entre eux. Enfin, on observe la fonction amine formée par le groupe NCH3, l’azote étant relié à un carbone.
La morphine est très peu solubles dans l'eau c'est pour cela qu'elle est souvent utilisée sous forme de sel afin de facilité sont utilisation et son absorption par l’organisme dans les formes non injectables.
La morphine possède plusieurs caractéristiques moléculaires. On remarque d’abord deux alcools caractérisés par les groupements OH attaché à la chaîne carbonée. On constate par la suite un cycle dit aromatique avec trois doubles liaisons, formées de 6 atomes de carbones liés entre eux. Enfin, on observe la fonction amine formée par le groupe NCH3, l’azote étant relié à un carbone.
La morphine est très peu solubles dans l'eau c'est pour cela qu'elle est souvent utilisée sous forme de sel afin de facilité sont utilisation et son absorption par l’organisme dans les formes non injectables.
Point de vue médical : apport de cette substance
La morphine est commercialisée sous plusieurs formes galéniques, principalement à usage oral (comprimé, sirop,…). Elle est prescrite dans un cadre médical légal stricte. Le chlorhydrate de morphine est utilisé pour des solutions injectables principalement utilisé dans les services hospitaliers pour lutter contre la douleur notamment pour les traitements des cancers ou après des opérations. On considère que la morphine agit sur le système nerveux par saturation des récepteurs aux opiacés, impliquée dans le phénomène de diminution de la douleur. L’organisation mondiale de la santé a construit une échelle d’utilisation des traitements antalgique en fonction de la force et de la sensation douloureuse ressentie par le patient. Cette dernière est mesurée grâce à une note de 1 à 10 (la question est directement posée au patient ou les médecins le voient directement à son état physique).
La morphine est employée lors du passage du palier 2 au palier 3 sur l’échelle de l’OMS ou lorsque le patient décrit une intensité supérieure à 7 sur 10.
Législation de la prise de morphine
Contrairement aux idées reçues, la morphine n’entraîne pas de dépendance physique quand elle est prescrite de façon adéquate pour un patient. Lorsque la morphine devient une drogue, c’est qu’elle a des effets
psychiques au lieu d'avoir des effets physiques. La morphine devient alors de l’héroïne.
On peut se demander si la morphine est une drogue. cela peut être vrai dans certaines situations. La morphine est un opioïde. C’est un dérivé de l’opium. Elle est classée comme stupéfiant et son utilisation est très réglementée. Des études scientifiques montrent que la morphine utilisée dans de bonnes conditions( pour traiter la douleur) n’entraîne pas de toxicomanie, même lors d'une prise à long terme. Il existe de nombreuses conditions d’utilisation de la morphine:
On peut se demander si la morphine est une drogue. cela peut être vrai dans certaines situations. La morphine est un opioïde. C’est un dérivé de l’opium. Elle est classée comme stupéfiant et son utilisation est très réglementée. Des études scientifiques montrent que la morphine utilisée dans de bonnes conditions( pour traiter la douleur) n’entraîne pas de toxicomanie, même lors d'une prise à long terme. Il existe de nombreuses conditions d’utilisation de la morphine:
- lorsque les traitements moins puissants ne font pas effet sur la douleur, la morphine est alors prescrite.
- la voix orale est privilégiée (comprimés, gélules), cela permet de libérer progressivement les médicaments dans l’organisme. La toxicomanie est souvent engagée lors d'une libération brutale de doses trop importantes de ce médicament.
- les prescriptions de morphine orale ou sous forme de patch sont limitées à 28 jours pour éviter des utilisations inadéquat et les stockages à domicile et des utilisations inappropriée.
- les doses de morphine varient selon les patients et selon leur morphologie.
Dans ces conditions, une personne qui prend de la morphine pour soulager ses douleurs a un risque tout à fait exceptionnel et minimum de devenir toxicomane. L’arrêt de ce traitement, à base de morphine, après une longue utilisation est toujours possible mais doit cependant être progressive. Il doit être réalisé sous le contrôle de médecin. Un arrêt brutal pourrait provoquer un syndrome de sevrage (bouffées de chaleur, mal être, hallucination,…) lié au dérèglement de la production naturelle de morphine par le cerveau.
Malheureusement de nombreux effets indésirables sont codés par ce traitement. Quatre principalement :
- constipation
- nausée
- vomissement
- somnolence.
Des traitements sont utilisés pour contrer chaque effet :
- les constipations doivent être traitées dès le début par un régime diététique approprié (boire beaucoup et manger beaucoup de fibres)
- les vomissements ainsi que les somnolences aggravées par un manque de sommeil interviennent au début du traitement dans environ 30% des cas pour une durée de 10 à 15 jours, c'est pour quoi une surveillance quotidienne des médecins est conseillée
- d’autres effets peuvent survenir dans de rares cas tel que des hallucinations, des sensations de vertiges, des cauchemars et de la sueur.
Dans tous ces traitements une surveillance accrue du patient est nécessaire
- la voix orale est privilégiée (comprimés, gélules), cela permet de libérer progressivement les médicaments dans l’organisme. La toxicomanie est souvent engagée lors d'une libération brutale de doses trop importantes de ce médicament.
- les prescriptions de morphine orale ou sous forme de patch sont limitées à 28 jours pour éviter des utilisations inadéquat et les stockages à domicile et des utilisations inappropriée.
- les doses de morphine varient selon les patients et selon leur morphologie.
Dans ces conditions, une personne qui prend de la morphine pour soulager ses douleurs a un risque tout à fait exceptionnel et minimum de devenir toxicomane. L’arrêt de ce traitement, à base de morphine, après une longue utilisation est toujours possible mais doit cependant être progressive. Il doit être réalisé sous le contrôle de médecin. Un arrêt brutal pourrait provoquer un syndrome de sevrage (bouffées de chaleur, mal être, hallucination,…) lié au dérèglement de la production naturelle de morphine par le cerveau.
Malheureusement de nombreux effets indésirables sont codés par ce traitement. Quatre principalement :
- constipation
- nausée
- vomissement
- somnolence.
Des traitements sont utilisés pour contrer chaque effet :
- les constipations doivent être traitées dès le début par un régime diététique approprié (boire beaucoup et manger beaucoup de fibres)
- les vomissements ainsi que les somnolences aggravées par un manque de sommeil interviennent au début du traitement dans environ 30% des cas pour une durée de 10 à 15 jours, c'est pour quoi une surveillance quotidienne des médecins est conseillée
- d’autres effets peuvent survenir dans de rares cas tel que des hallucinations, des sensations de vertiges, des cauchemars et de la sueur.
Dans tous ces traitements une surveillance accrue du patient est nécessaire
Conclusion : morphine drogue ou médicament ?
La morphine est un médicament quand elle a des effet positifs au point de vue physique et non psychique sur le consommateur . De plus il faut que le traitement soit strictement encadré par une personne compétente qui connait les conditions d'utilisation. Pour que la morphine reste médicament il faut que l’utilisateur ne soit pas dépendant de cette substance et qu'il soit capable par la suite de stopper le traitement. De nombreuses personnes ont commencé à consommer de la morphine pour un traitement médicale et ont fini par la consommer comme drogue.
La morphine est une drogue (plus communément appeler l’héroïne) quand elle a des effets psychiques au lieu d'avoir des effets physiques. C'est a partir du moment ou le consommateur ne peut pas se passer de cette substance pour vivre normalement ( effet de manque) que on peut parler de drogue, on dit que cette personne a une dépendance physique. Cette utilisateur ne respectera pas les doses et augmentera la quantité de morphine pour ressentir les effets voulus ( phénomène d’accoutumance ).
Que la morphine soit drogue ou médicament pour arrêter cette substance l'utilisateur devra suivre un système de sevrage ce qui nous laisse penser que la morphine et une drogue utilisée comme médicament et vise versa. C 'est pour cela que l'utilisation de cette substance n'est pas prise à la légère par les médecins.